Alexandre Yersin découvreur du bacille de la peste, ami du Vietnam

 

Timbre à l'effigie d'Alexandre Yersin
Timbre à à l’effigie d’Alexandre Yersin

 

Pour son onzième roman, Peste et choléra, l’écrivain Patrick Deville s’est attaché à la personnalité du docteur Alexandre Yersin, né dans le canton de Vaud en 1863 et mort en Indochine française, à l’âge de 80 ans.

 

Si Yersin reste largement méconnu en Suisse, son pays d’origine, et en France, son pays d’adoption, il est en revanche toujours vénéré au Viêt-Nam, où des instituts de recherche, des rues, des écoles ou des lycées portent son nom. Considéré là-bas comme un « Bouddha vivant », sa tombe possède à ses côtés – honneur suprême pour un étranger – un petit pagodon toujours orné de fleurs et d’encens.

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Philippe Canaye, sieur de Fresnes : un huguenot au pays du sultan

Lors de l’été 1572, un jeune protestant, Philippe Canaye, termine un séjour d’études à Venise après quelques années passées en Allemagne. Une lettre de son père, avocat à Paris, lui apprend le massacre de la Saint Barthélémy. Il décide donc de retarder son retour en France et d’accompagner à Constantinople, l’ambassadeur français. Pendant une année, … Lire la suite

Nouvelles des sociétés huguenotes de l’étranger (Lettre N°47)

La nouvelle princesse anglaise, épouse du prince William, Kate Middleton descend de huguenots français réfugiés en Angleterre à la Révocation de l’édit de Nantes. Son aïeul à la 11e génération, Gaston Martineau, “surgeon” (chirurgien-médecin) de Bergerac, quitta la France à 31 ans, et épousa en Angleterre en 1693, Marie Pierre, fille de Guillaume Pierre, un … Lire la suite

Le protestantisme arménien
Union des églises évangéliques arméniennes de France

C’est en 301 que l’Arménie adopte le christianisme comme religion d’état. D’après la tradition, le christianisme aurait été introduit pour la première fois en Arménie par Thaddée, le disciple du Christ, et par l’apôtre Barthélemy. Dès la fin du second siècle, plusieurs communautés chrétiennes se développent en Arménie. C’est le prêtre saint Grégoire, à l’origine de la conversion du roi Tiridate, qui posera les fondements de l’Eglise arménienne (Eglise Apostolique Arménienne). En 406, l’invention d’un alphabet et la traduction de la Bible en arménien marqueront une étape décisive dans la propagation de la foi chrétienne en Arménie. N’ayant pu participer au concile de Chalcédoine en 451, l’Eglise arménienne s’est retrouvée séparée des autres Eglises. A partir de là, elle s’est développée de façon autonome. Aujourd’hui, elle est membre du Conseil Oecuménique des Eglises. Elle revendique son caractère d’Eglise nationale.

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