Ligier Richier sculpteur lorrain du XVIe siècle, protestant en terre catholique (Lettre 61)

Ligier Richier, voit le jour vers 1500, à Saint-Mihiel sur Meuse, en Moselle, et meurt à Genève en 1567. L’essentiel de sa carrière se déroule dans les cours des duchés de Lorraine et de Bar, alors indépendants. Ses œuvres majeures marquant le début de la Renaissance sont visibles dans les églises de plusieurs localités ponctuant un circuit touristique de découverte du sculpteur, la « route Ligier Richier » qui, de Bar-le-Duc à Étain, passe par Saint-Mihiel.

On ne sait exactement où Ligier Richier s’est formé. On a parlé de voyages en Italie et de contacts avec Michel Ange mais rien ne le prouve. Certaines œuvres ont pu être datées grâce au récit[1] d’un marchand champenois, de passage à Bar-le-Duc et Saint-Mihiel vers 1532.

Ligier Richier a 30 ans lorsque le duc Antoine de Lorraine dit le Bon, également duc de Bar, fait appel à lui. En 1543, il devient syndic de la ville de Saint-Mihiel.

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Le sculpteur Auguste Bartholdi (Lettre 59)

Lion de Belfort, statue de la Liberté, du général Rapp, de Washington, de La Fayette, et de Vercingétorix (la statue équestre de Vercingétorix, à Clermont-Ferrand (1903).), etc. Bartholdi, auteur de ces œuvres devenues symboles, est né dans une famille bourgeoise protestante de Colmar en 1834.

Son père meurt jeune. Sa mère, s’installe alors à Paris. Auguste fait ses études au lycée Louis-le-Grand tout en suivant les cours du sculpteur Antoine Etex et du peintre Ary Scheffer. Baccalauréat en poche (1852), il se lance directement dans la sculpture sans passer par les Beaux Arts, et installe son atelier rue Vavin (Puis, 30 rue d’Assas lors de sa destruction liée au percement du Bd Raspail.). D’un grand voyage en Egypte et au Yémen, il rapporte la pratique de la photographie, des dessins et le sens du monumental. Sa statue en marbre de Champollion orne la cour du Collège de France à Paris (1875).

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