par Christiane Guttinger
←L’implantation réformée en Poitou au XVIIe. Carte de Samuel Mours.
L’association des Amitiés huguenotes internationales, héritière du Comité protestant créé 1915, veille à entretenir des liens d’amitié entre protestants français et huguenots du Refuge et, plus largement, entre protestants du monde entier, en se basant sur l’histoire, la généalogie et le patrimoine protestants.
Elles organisent ainsi, tous les 3 ans, une Réunion internationale de descendants de huguenots rassemblant protestants français et délégués d’une douzaine de nations, suscitant rencontres et découverte d’une région française vue sous l’angle de son protestantisme historique et actuel. La pandémie a contraint à reporter celle de 2021, mais résolument optimiste, elles préparent, cette année, la XIXème Réunion huguenote qui sera basée, à La Rochelle, du 19 au 25 septembre 2022.
La Rochelle ? La présence protestante est encore très vivace dans cette « capitale » atlantique des huguenots au XVIe siècle, où fut adoptée la Confession de foi réformée lors du synode de 1571, qui devint un symbole de résistance opiniâtre lors du grand siège de 1627-1628.
Jeanne d’Albret quitte Nérac le 6 septembre 1568 avec ses deux enfants, Henri et Catherine.
Catherine de Médicis est une des grandes figures féminines du XVIe siècle européen. Né à Florence en 1519, elle est descendante d’une des plus riches familles italiennes dont la puissance a été forgée sur le négoce et la banque. Et c’est son nom qui lui permet de s’unir en 1533 à la maison des Valois.
Trois cents ans se sont écoulés depuis la mort d’Henri Arnaud, colonel et pasteur, qui dirigea la « Glorieuse rentrée », en 1689. Après deux années d’exil forcé en Suisse, il ramena ces Vaudois dans leurs vallées, reconquérant ainsi le droit de vivre sur leurs terres en pratiquant une confession religieuse, autre que celle du Duc de Savoie.
Dans notre imagination, le nom de Brunhoff est associé à Jean de Brunhoff, l’auteur de Babar, mais un livre récent, d’Yseult Williams, « La splendeur des Brunhoff », nous fait découvrir toute une famille protestante d’origine aristocratique allemande et alsacienne, pleine de talents innovants, qui, dans les années vingt, fut à la pointe de la mode parisienne, de la presse et de l’édition illustrée par des photos et les croquis d’artistes.