Philipp Melanchthon, disciple de Martin Luther et réformateur

Réforme et Tolérance, tel était le thème du dernier colloque des musées protestants, qui s’est tenu il y a quelques semaines à Wittenberg, petite ville de Saxe-Anhalt, au bord de l’Elbe, à une centaine de kilomètres au sud de Berlin.

Wittenberg est surtout connue pour être la ville du Réformateur allemand, Martin Luther. C’est ce qui explique qu’aujourd’hui la ville ait pris le nom de Lutherstadt, et que, tout naturellement, elle mette en avant ses liens étroits avec la Réforme protestante.

Il est vrai que de nombreux bâtiments sont associés aux événements de ce temps.

Une partie du cloître augustin dans laquelle Luther a demeuré avec son épouse Katharina von Bora et leurs six enfants, est préservée, et a été transformée en un très important musée, contenant de nombreux témoignages de et sur Luther, spécialement les portraits peints par Lucas Cranach l’Ancien et Lucas Cranach le Jeune.

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Nouvelles des Sociétés huguenotes à l’étranger (Lettre 52)

Les étapes des itinéraires huguenots internationaux reliant la Drôme à Bad Karlshafen se mettent en place. Ainsi, en Argau (Suisse), l’ouverture du tronçon Schafisheim-Stanberg-Lenzburg (6,7 km parcourus en 2 h 25) va de pair avec deux petites expositions présentées au château de Schafisheim et au musée Burghalde à Lenzburg.

Le village de Louisendorf (Hesse) a fêté ses 325 ans par différentes animations : marche sur le sentier huguenot de 8 km entre Frankenberg et Louisendorf, conférence, expositions et dimanche festif. Le comte Charles avait accueilli 118 réfugiés venant du Diois en 1688, repeuplant le village abandonné d’Hammonhausen, rebaptisé Louisendorf, du prénom de sa fille en 1700. ←L’église et l’école remontent à cette époque ; la pratique de la langue française s’est maintenue à l’école jusqu’en 1850, dans l’église jusqu’en 1870 et dans quelques familles jusqu’au début du 21e siècle ! Un jumelage scellé en 1991 entre Die et Frankenau/Louisendorf avait déjà rapproché les deux communes.

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Nouvelles du protestantisme français (Lettre 52)

Un nouveau musée du protestantisme vient de voir le jour à Dunkerque, dans le temple, 16bis quai aux Bois. Dunkerque, port de Flandre, situé au plus étroit de la mer du Nord, était un point de passage obligé pour les navires anglais ou hollandais. Il a été fréquenté par les « gueux de mer », acquis à la Réforme et pourchassés, qui aidèrent les anglais et Guillaume Ier d’Orange-Nassau à remporter certains succès militaires décisifs contre les Espagnols.

 

Il y a 100 ans, en 1913, disparaissait Honoré Champion, éditeur et libraire parisien. Né en 1846, il avait commencé à travailler à l’âge de treize ans dans une librairie, avant de se mettre à son compte en 1872, au n° 15 du quai Malaquais, dans le petit hôtel de Bouillon, dans un local occupé auparavant par un autre libraire, père d’Anatole France. Cédant la place à l’École des Beaux-arts qui s’agrandissait, il s’installa un peu plus loin, au n° 9 du quai Voltaire, puis 5 du quai Malaquais. En publiant dans les années 1930, aux éditions Calmann-Lévy, Paris au temps de la Renaissance. Paganisme et réforme, Fin du règne de François Ier, Henri II, et Paris au temps des guerres de religion, Fin du règne de Henri ii, régence de Catherine de Médicis, Charles ix, il a contribué à faire connaître les épisodes liés à la Réforme à un large public. La maison d’édition Slatkine-Honoré Champion a quitté le quai Malaquais en 2013, mais continue à publier des ouvrages fondamentaux ayant trait à l’histoire du protestantisme.

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Bibliothèque huguenote (Lettre 52)

Hélène GUICHARNAUD et Christiane GUTTINGER-METTETAL, Temples réformés et églises luthériennes de Paris, Paris, Ed. La Voix Protestante, 2013, à commander à La Voix protestante, 14 rue de Trévise, 75009 Paris, Tel.01 47 70 23 53, contact@lavoixprotestante.org 22 € (voir p. 7). Olivier LE DOUR et Grégoire LE CLECH, Les huguenots bretons en Amérique du Nord, … Lire la suite

Nouvelles du protestantisme français (Lettre 51).

Protestants en Fête, 27-29 septembre 2013 à Paris : pendant trois jours, des stands présentant les partenaires du protestantisme accueilleront le public dans les jardins de Bercy. Un culte dans le Palais Omnisports de Paris-Bercy sera accompagné de 1000 choristes le dimanche matin, un spectacle musical le samedi soir, et des animations, conférences sont prévues en d’autres lieux et temples parisiens. Notre Comité tiendra avec la SHPF (Société de l’Histoire du Protestantisme Français) et le CPED (Centre Protestant d’Etude et de Documentation) un double stand intitulé Patrimoine et culture protestants afin de promouvoir les principaux acteurs de la mémoire culturelle du protestantisme que sont les musées protestants. Venez nous voir et éventuellement, prenez contact avec nous si vous désirez nous aider à assurer des permanences, distribuer des tracts, renseigner le public. Le site www.protestantsenfete2013.org  vous permettra de vous inscrire pour le culte et la soirée, suivre le développement du projet. Les paroisses relaient les informations pour ceux qui n’ont pas accès à internet.

Logo stylisé de l'église protestante unieL’Eglise protestante Unie de France (EPUdF), réunissant l’Eglise réformée de France et l’Eglise évangélique luthérienne de France, a tenu son 1er synode national les 9‐12 mai 2013 à Lyon. Le logo stylisé évoque la colombe des réformés, au cœur de laquelle on reconnait la rose de Luther.

 

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Bibliothèque huguenote (Lettre 50)

Laurent BEREC, Claude de Sainliens, un huguenot bourbonnais au temps de Shakespeare, Ed. Orizons, 510 p. 29 €. Au cours de ses recherches sur la période élisabéthaine, l’auteur a découvert la personnalité méconnue de ce huguenot exilé dès les 1ères guerres de religion, auteur de grammaires, dictionnaires et manuels d’apprentissage du français, qui constituent un … Lire la suite

Les restaurateurs du protestantisme au XVIIIe s. Antoine Court, Pierre Corteiz et Jacques Roger

La prochaine réunion internationale des descendants de huguenots, qui aura lieu en septembre prochain en Ardéche et dans la Drôme, sera l’occasion de croiser les chemins de deux personnalités hors du commun qui, toutes deux, ont contribué, au XVIIIe siècle, à la restauration du protestantisme en France : Antoine Court, né en 1695 à Villeneuve … Lire la suite

Nouvelles du protestantisme français(Lettre N°47)

Le centenaire du scoutisme unioniste protestant, introduit en 1911 en France par les UCJG (Unions chrétiennes de jeunes gens) et la Mission populaire évangélique est marqué cet été par 10 rassemblements régionaux de 500 jeunes (dont un à Saint-Germain-en-Laye). Le samedi 8 octobre 2011, à 15h30, un « culte du centenaire », sera célébré au temple de … Lire la suite

D’une Église plantée à une Église dressée
L’exemple de l’Église réformée d’Anduze (1560)

Durant l’été 2010, une exposition était proposée aux visiteurs retraçant les 450 ans de l’Eglise réformée d’Anduze. C’est en effet le 20 juin 1560 que l’Eglise réformée d’Anduze a été « dressée » à Anduze. Pour Théodore de Bèze, le “successeur” de Calvin à Genève, le ministère de la parole et la discipline sont les … Lire la suite

Cinquième jubilé séculaire de Bernard Palissy (1510-2010)

Bernard Palissy
Bernard Palissy
Il y a cinq cents ans naissait Bernard Palissy à Saint-Avit, un hameau aux confins Nord du diocèse d’Agen. Les Palissy s’établirent à Saintes dans le sillage d’Antoine de Pons, gouverneur de Saintonge. Au retour de sa mission diplomatique à Ferrare auprès de la duchesse Renée de France, il avait rapporté d’Italie une merveilleuse coupe émaillée. Ebloui, le jeune Bernard Palissy entreprit de rechercher le secret de fabrication de l’émail blanc. De peintre verrier, il devint arpenteur-géomètre pour financer ses travaux et leva les plans des îles et marais salants de Saintonge. C’est l’origine de l’épisode où son épouse le tint pour « fol ». Il ne brûla que les palissades de son jardin et quelques lames de plancher pour achever une cuisson.

Bernard Palissy fut l’un des fondateurs de l’Eglise réformée de Saintes.

Découvert par le connétable Anne de Montmorency, il reçut la commande d’une grotte rustique pour le château d’Ecouen, et le roi Henri II lui paya 50 écus un bassin rustique décoré de végétaux, reptiles et coquillages moulés.

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