par Christiane Guttinger
Il y a près d’un siècle, en 1934 le rapport annuel du Comité protestant des Amitiés françaises à l’étranger (nom de l’époque des Amitiés huguenotes internationales) consacrait un article à « Une grande française, Augustine Soubeiran, née à St-Jean-du-Gard en 1858 et décédée en Australie, en 1933.
Depuis quelques années, l’historienne de St-Jean-du-Gard, Nelly Duret, s’est attachée à retrouver ses traces et à faire revivre le destin extraordinaire de cette « Cévenole et philanthrope féministe en Australie » par un livre, l’inauguration d’une place et une exposition dans le temple de St-Jean-du-Gard
Augustine Soubeiran, perd sa mère à 11 ans. Ses oncles, filateurs à Anduze, l’envoient parfaire son éducation pendant 4 ans dans un pensionnat à Lausanne. Brillante, elle assimile tout l’enseignement proposé aux filles selon une tradition huguenote éclairée par les pédagogues suisses.