
Une exposition présentée au musée de Port-Royal-des-Champs.
« Sébastien Bourdon, peintre protestant ? » point d’interrogation. L’interrogation ne porte pas sur l’appartenance religieuse de l’artiste, historiquement prouvée par sa fréquentation régulière du temple de Charenton, mais sur la façon dont Sébastien Bourdon a pu manifester ses convictions, au XVIIe siècle, à travers ses œuvres, dont la plupart furent commandées par l’Eglise catholique.
Né en 1616, à Montpellier, Sébastien Bourdon se forme tout jeune auprès du peintre parisien Berthélémy, fait un séjour à Rome écourté par la crainte d’être dénoncé à l’Inquisition, puis revient à Paris où il fréquente un cercle de peintres, graveurs, orfèvres et marchands protestants établis autour de St-Germain des Prés. Peintre reconnu, malgré son appartenance religieuse, il travaille avec souplesse pour des communautés catholiques de Paris et Montpellier, et reçoit même la prestigieuse commande du Crucifiement de saint Pierre, « May » de 1643 offert à Notre-Dame de Paris par la corporation des orfèvres.
Dans le cadre du 500e anniversaire de l’affichage des 95 thèses de Martin Luther en 1517, les Archives Départementales du Loiret ont réalisé l’exposition « Les débuts du protestantisme dans le Loiret » en partenariat avec l’association Mémoire Protestante en Orléanais.
Sedan, dominée par son puissant château fort connait la prospérité avec les La Mark-Bourbon qui adhèrent au protestantisme dès le XVIe siècle. Les princes y garantissant la liberté religieuse, elle est une terre d’asile pour les réfugiés qui commencent à arriver dès la Saint-Barthélemy.
A Blérancourt, situé à 15 kms de Noyon (Oise), la ville natale de Calvin, le musée de l’amitié franco-américaine a rouvert après plusieurs années de rénovation. Ce musée dédié à l’amitié franco-américaine a été fondé par Anne Morgan qui mena pendant la 1ère guerre mondiale une action sociale et de reconstruction auprès des populations civiles de l’Aisne de 1917 à 1924.