La Fortune de Richard Wallace

Lord Hertford Richard Wallace
Lord Hertford Richard Wallace
Le 25 août 1870, tandis que Paris se prépare à résister au siège des armées allemandes, le marquis de Hertford, pair d’Angleterre, s’éteint dans son château de Bagatelle, en bordure du bois de Boulogne. Célibataire et sans enfant, il laisse une immense fortune et une collection d’œuvres d’art digne des plus grands musées nationaux. Ce patrimoine, assemblé par plusieurs générations d’une illustre famille de l’aristocratie britannique, va connaître un étrange destin. On trouve un testament dans un tiroir de la chambre du défunt. Par la vertu d’un bref codicille, l’intégralité des biens revient à Richard Wallace, le secrétaire de Lord Hertford.

Qui est ce Richard Wallace, héritier inattendu d’une telle fortune, dont la remarquable collection de Londres, porte le nom ?

Enfant, il fut abandonné dans une loge de concierge. Puis recueilli par MieMie, la mère du marquis de Hertford. Serait-il un descendant illégitime de cette famille ?

Ou bien, ce grand philanthrope, celui qui dota Paris des « fontaines Wallace », finança la reconstruction du temple de Neuilly, détruit par les armées prussiennes, serait-il un usurpateur ayant détourné un héritage à son profit ?

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Michel Hollard Maquisard et camisard

Michel Hollard
Michel Hollard
Dans la muraille de la Tour de Constance à Aigues-Mortes, on peut encore lire l’inscription « RESISTEZ » gravée jadis par l’Héroïque Marie Durand, qui fut emprisonnée pour avoir obéi à sa conscience. Michel Hollard offre l’un des plus beaux exemples d’application contemporaine du fameux mot d’ordre.

Pour ce héros de la Résistance, le maquisard de 1940 et le camisard de la guerre des Cévennes se ressemblent. Ce sont des combattants de la même espèce, défenseurs de deux causes supérieures, voire sacrées.

Engagé volontaire pendant la 1ère guerre mondiale, Michel Hollard crée un réseau de résistance au cours de la seconde. En 1943, il apprend que l’ennemi entreprend d’inquiétantes constructions au Nord-Ouest de la France. Il explore immédiatement les régions concernées, et découvre l’infrastructure de lancement de l’arme V1 pointée sur Londres.

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Le méthodisme – John Wesley

Exposition au Musée du Protestantisme dauphinois, Le Poët-Laval (Drôme)

Cette année, on commémore à travers le monde le troisième centenaire de la naissance de John Wesley (1703-1791). Le Musée du Protestantisme dauphinois au Poët-Laval (Drôme) lui consacre, ainsi qu’au méthodisme, le mouvement religieux qu’il a fondé, une exposition que l’on peut visiter, en même temps que les collections permanentes du Musée.

Dans une Angleterre qui vit les premiers soubresauts de la révolution industrielle et où commence à se concentrer autour des mines, des usines et des villes un prolétariat surmené, sous-alimenté et pauvre, alors que l’Eglise s’endort doucement, John Wesley est l’initiateur d’un extraordinaire mouvement de Réveil religieux. Certains le considèrent comme le 3e réformateur, après Luther et Calvin, d’autres comme le père du protestantisme moderne.

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L’Eglise Protestante Française de Londres

L’Église Protestante Française de Londres, installée à Soho Square, vient de vivre un temps fort en célébrant le 450ème anniversaire de sa fondation.

Son histoire, que nous allons tenter de résumer, est celle des vagues successives de huguenots réfugiés en Angleterre sous l’effet des persécutions religieuses que la France a connues avec le développement des idées de la Réforme.

Dès 1540, avec édit de Fontainebleau ordonné par François Ier, puis sous le règne d’Henri II, lorsque fut instituée la Chambre Ardente de Paris, Londres accueille une première vague de réfugiés.

A ce premier groupe de réfugiés, sous l’influence conjuguée de son oncle, le Protecteur Somerset et l’Archevêque de Canterbury, Cranmer, tous deux sensibles aux idées de Réforme, le très jeune roi Édouard VI accorde sa protection et signe, le 24 juillet 1550, les lettres patentes qui reconnaissent l’existence de l’Église des Étrangers de Londres, et la consacre comme « Église Établie » au même titre que l’église d’Angleterre.

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Les Trois Esther

C’est le 28 avril que la Société Huguenote de Grande-Bretagne et d’Irlande a commémoré le 4ème centenaire de l’Edit de Nantes. Un culte a été célébré à l’Abbaye de Westminster puis, le présidente de la Société et un descendant des trois dames huguenotes enterrées dans l’Abbaye ont déposé une gerbe sur leur tombe. Cette cérémonie a été suivie d’une réception à la Chambre des Lords. La présence à ces manifestations de l’ancien archevêque de Cantorbéry, des ambassadeurs de France et de Grande-Bretagne dit assez le rayonnement de cette société avec laquelle nous entretenons d’étroites relations.

Qui sont ces trois dames enterrées à l’Abbaye de Westminster ? Il s’agit de la grand-mère, de la mère et de la fille, toutes trois prénommées Esther.

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